Célébration de l’adolescence, sulfureuse et superficielle

2e journée sous le signe de l’adolescence. En compétition officielle, d’abord, avec Jeune et jolie de François Ozon. L’histoire d’une ado de 17 ans qui se prostitue. Un film sur la mélancolie à un âge où la découverte du corps passe par toutes les émotions. Si le film souffre d’un défaut d’écriture, il garde le mérite de révéler un nouveau talent en la personne de Marine Vacth (photo), dont le jeu, tout en regards, se révèle relativement riche.

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Dans un tout autre registre, Sofia Coppola ouvre la sélection d’Un Certain Regard avec The Bling Ring, inspiré d’une bande de jeunes bourgeoises cambriolant les maisons de stars de LA, de Lindsay Lohan à Paris Hilton, en passant par Megan Fox. Un film à mettre en regard avec le Spring breakers d’Harmony Korine, mais qui tourne complètement à vide. Ça s’introduit dans les demeures, ça y fait son shopping, ça s’envoie de la coke dans le pif, ça va se déhancher en boîte, mais tout ceci reste bien sage. (photo : Claire Julien).

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En bref, nous avons eu droit à deux visions de l’adolescence, l’une européenne, grave, sérieuse, l’autre, américaine, complètement superficielle.

 

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Moland Fengkov

Moland Fengkov

Moland est le représentant officiel de Plume Noire au festival de Cannes. Outre sa passion du cinéma, il est photographe professionel et journaliste freelance.
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