Le réalisateur australien George Miller à la conférence de presse de présentation du film Mad Max Fury Road au 68e Festival de Cannes le 14 mai 2015. (c) Moland Fengkov
C‘est LE réalisateur de 2015. Présenté hors compétition à la 68e édition du Festival de Cannes,
Mad Max : fury road avait remporté tous les suffrages auprès de la critique mondiale et du public, hissant le film dans le top 5 des meilleurs de l’année. Aux commandes, l’Australien George Miller. Visionnaire, audacieux, inventif, le réalisateur récolte tous les honneurs en se voyant endosser la présidence du jury de la 69e édition du festival. De quoi se réjouir ? Certes, mais l’expérience dudit festival nous impose la retenue, puisqu’on sait qu’on ne peut établir à l’avance un lien entre l’univers du président du jury et le film qui repartira de la Croisette avec la précieuse Palme d’or. On se souvient de
Rosetta des frères Dardenne, à 100 lieues de la filmographie du président de l’époque, David Cronenberg, ou, plus près de nous, de
Dheepan (Jacques Audiard) récompensé à la surprise générale par un jury présidé par les frères Coen. La logique voudrait que Miller soit sensible à l’audace de la mise en scène, aux leçons de cinéma que pourra proposer la future palme. Mais c’est sans compter avec la personnalité des futurs membres de son jury qui viendra peser sur la balance. Résultat des courses : le 22 mai 2016. En attendant, retournons voir les aventures de Max et de Furiosa.
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Moland est le représentant officiel de Plume Noire au festival de Cannes. Outre sa passion du cinéma, il est photographe professionel et journaliste freelance.
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