Le temps file, la fatigue s’accumule, les journalistes se lachent dans leurs papiers, et la consommation de remontants augmente… Cannes entre dans sa phase ectoplasmique.
Edit : le café, il en aura fallu un certain nombre de tasses (j’opte pour le bien nommé lungo forte recommandé par Mister What Else ? et servi par de jolies hôtesses qu’il faudra avant la fin du festival prendre en photo) pour visionner et apprécier à sa juste valeur le nouveau Haneke, l’une des surprises de cette compétition. Loin de ses provocations visuelles habituelles, le cinéaste Autrichien livre certainement son meilleur film, tout en violence contenue, diffuse, tapie dans les relations délétères entre les habitants d’un village austère à la veille de la Première Guerre Mondiale, le tout servi par un noir et blanc de toute beauté. Homogène, dans sa photographie, son rythme, son intrigue, son ambiance, Le Ruban blanc propulse Haneke au rang des favoris dans a course à la Palme.
Moland Fengkov
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