Premier clap. Au programme de cette première journée, le film d’ouverture, Robin des Bois version Ridley Scott, raconté dans une version moderne, fourmillant deréférences à la Seconde Guerre Mondiale et aux conflits qui secouentencore maintenant le monde, comme un gazage en règle de villageois, lemassacre de Musulmans, ou encore un débarquement digne de celui du 6juin 1944 sur les plages de Normandie. Voilà pour la caution sérieusedu film. Pour le reste, Scott nous sert 2h30 de divertissement avec sonlot de batailles épiques, d’histoire d’amour, d’humour finement dosé.On retrouve le Maximus de Gladiator quelquessiècles plus tard : même acteur, même coupe de cheveux, même charismede leader, même destin de paria. Un film d’ouverture de facture honnêtepour un festival qui s’annonce des plus sombres.
L’autre rendez-vous de cette première journée : la rencontre avecle jury. Tim Burton (photo de droite) raconte avoir réuni ses camarades la veille autourd’un dîner, afin de faire connaissance. Comme d’habitude dans ce genrede conférence de presse, le discours reste politiquement correct : pasd’a priori en ce qui concerne les films de la compétitionofficielle, le plaisir de découvrir des réalisateurs et des films venusdu monde entier, une volonté d’ouverture d’esprit (Nous ne serons pas “12 hommes en colère”,a précisé Tim Burton) et le refus à toute polémique. Interrogé surl’affaire Polanski, Alexandre Desplat a rappelé que lorsque leréalisateur franco-polonais avait présidé le jury cannois, aucunjournaliste ne l’avait alors posé de question sur sa vie privée. Pourle moment, c’est donc un jury vierge et motivé qui s’apprête à remplirsa tâche. Nous les retrouverons dans 15 jours pour voir ce que cetteexpérience a apporté à ses membres et si le discours s’avèrera le même.
Kate Beckinsale
Moland Fengkov
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