Décidément, la programmation du Festival de Cannes cette année se veut des plus cohérentes. Après une ouverture clinquante et tonitruante célébrant les strass et les paillettes (Gatsby le magnifique, lire la critique ici), après une première journée placée sous le signe de l’adolescence, perdue et mélancolique chez Ozon (Jeune et jolie, lire la critique ici), superficielle, déjantée et victime de la mode chez Coppola (The Bling Ring, lire la critique ici), la seconde journée de la compétition officielle célèbre la famille de deux façons différentes. Dans Le Passé (lire la critique ici), Asghar Farhadi s’intéresse aux familles recomposées, dont l’équilibre déjà précaire vole en éclats face à la révélation de secrets tous aussi fumeux les uns que les autres, tandis que Kore Eda Hirokazu apporte toute la tendresse de son regard à deux familles dont les enfants ont été échangés à la naissance. Sans manichéisme, non sans humour, mais surtout, avec beaucoup de tendresse, la mise en scène tout en équilibre de Tel père, tel fils (lire la critique) se place au diapason de l’équilibre que les deux familles tentent de rétablir après leur rencontre. Emouvant.
Photo : Bérénice Béjo, à l’affiche du Passé d’Asghar Farhadi. (© Moland Fengkov)
A part ça, il paraît que les bad girls de Coppola ont fait des émules, puisque des bijoux d’une valeur globale estimée à 1 millions d’euros auraient été dérobés dans un grand hôtel de la Croisette. Qui a dit que le cinéma n’établissait pas des ponts entre fiction et réalité ?
Moland Fengkov
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